Spécialités: Analyse biologique

Etude POPCASE : étude exploratoire visant à établir une corrélation éventuelle entre les contaminants chimiques persistants (POP) et le cancer du sein. A l’échelle mondiale, 19% des cancers peuvent être attribués à l’environnement. L’organisation mondiale de la santé (OMS) a répertorié 107 agents, mélanges de substances et situations d’exposition comme étant cancérogènes pour l’homme. Nous sommes tous exposés quotidiennement à des centaines de ces contaminants, nuisibles pour la santé. Les études scientifiques dans le but d’établir une corrélation entre l’exposition à ces agents et la survenue d’un cancer sont insuffisantes et les études exploratoires sont limitées car il est difficile de trouver des populations humaines clairement exposées. L’objectif de cette étude est d’établir une corrélation entre le risque de cancer du sein et les contaminants chimiques persistants (POP) qui seront dosés dans le tissus adipeux (les graisses) et dans le sang. Les patientes seront réparties en 2 groupes : - Un premier groupe constitué de patientes ayant un cancer du sein. - Un deuxième groupe constitué de femmes non malades et opérées pour une chirurgie plastique mammaire. Des prélèvements sanguins seront effectués avant tout traitement et avant l’anesthésie. Des prélèvements de tissus tumoral (uniquement pour la premier groupe) et adipeux lors de l’intervention chirurgicale programmée seront réalisés. Les femmes non malades seront suivies les 5 premières années et les patientes seront suivies chaque année pendant 10 ans.

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Étude NOMAT01 : étude observationnelle visant à valider un modèle de prédiction NOMAT de désescalade chirurgicale chez des patientes ayant des lésions bénignes atypiques du sein. À partir des mammographies de routine, de plus en plus de femmes sont diagnostiquées avec des lésions atypiques du sein par des biopsies. Dans ces cas, la procédure habituelle est la chirurgie systématique, même si un cancer n’est présent que chez 10 à 30% des patientes opérées. Par conséquent, il y a un besoin de développer des outils de prédiction pour discerner les cas où la chirurgie serait vraiment nécessaire. L’objectif de cette étude est de valider le modèle NOMAT pour prédire la présence d’un cancer du sein dans les lésions bénignes atypiques du sein afin d’éviter la chirurgie chez des patientes pour lesquelles elle ne serait pas nécessaire. Le but est d’obtenir un modèle permettant d’évaluer le risque et de n’opérer que les patientes à haut risque de cancer du sein. Dans cette étude toutes les patientes diagnostiquées avec une lésion bénigne atypiques du sein auront une chirurgie systématique. Les données cliniques, l’imagerie et les données histologiques seront recueillis de façon prospective ainsi que des échantillons de sang et de tissu. Ces données permettront de développer un nouveau modèle intégrant des biomarqueurs potentiels dans la base de données. Les données du modèle NOMAT des patientes participant à l’étude seront comparées avec le diagnostic des patientes après l’analyse des lésions atypiques pour évaluer sa valeur prédictive négative du cancer du sein. Les patientes seront suivies avec des questionnaires standards pour évaluer la satisfaction, la qualité de vie, l’anxiété et la perception du risque.

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Etude RAPANK : étude visant à étudier l’impact d’un traitement par évérolimus sur le développement et les fonctions des lymphocytes NK chez des patientes ayant un cancer du sein métastatique. La voie de signalisation mTOR est impliquée dans un grand nombre de pathologies notamment les cancers. Certaines modifications sont à l’origine d’une activation aberrante de cette voie contribuant à la croissance des tumeurs et au développement de métastases. Ce dysfonctionnement de la voie mTOR est retrouvé dans les cancers du sein ; mTOR apparait donc comme une cible thérapeutique pertinente. L’évérolimus est un inhibiteur du système mTOR et possède une autorisation de mise sur le marché dans le traitement de certains types de cancers du sein. Les cellules Natural Killer (NK) sont des cellules de l’immunité se développant principalement dans la moelle osseuse. Il a été démontré que la régulation de ces cellules NK implique la voie mTOR. Une suppression de cette dernière inhibe la prolifération et bloque la maturation des cellules NK les empêchant d’assurer leur fonction cytotoxique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact du traitement par évérolimus sur la fonction des cellules NK chez des patientes ayant un cancer du sein métastatique. Les patientes recevront de l’évérolimus conformément à sa prescription habituelle. Des prélèvements sanguins seront effectués avant le début du traitement puis à 1, 3 et 9 mois. Les patientes seront suivies à 1 mois de traitement puis tous les 3 mois pendant 1 an conformément à la prise en charge standard. Une étude exploratoire sera aussi réalisée uniquement au centre Léon Bérard où des prélèvements sanguins supplémentaires seront effectués avant le début et à 1 mois de traitement.

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